Page:Glatigny - Le Fer rouge, 1870.djvu/16

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Nos pères ont eu cette honte
De connaître la liberté ;
Ils étaient ceux que rien ne dompte,
Ils bravaient l’éclair irrité.

Les miasmes venus de France
Avaient empoisonné leurs cœurs ;
On lisait : paix et délivrance
Sur leurs jeunes drapeaux vainqueurs.

Leur rire semblait un tonnerre
Et, comme les feuilles des bois,
Balayait tout ce qu’on vénère,
Les princes, les ducs et les rois,