Page:Glatigny - Le Fer rouge, 1870.djvu/26

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Il est des villes qui sont fières
De se changer en cimetières
Plutôt que de voir outrager
Leurs foyers, leurs maisons, leurs rues,
Et leurs morts, ombres apparues
Terribles devant l’étranger !

Elles n’ont qu’un mot : résistance !
Elles donnent leur existence
Stoïquement et gravement ;
La grande âme de la patrie
Vit dans leur enceinte inflétrie,
Et chante sur le sol fumant.