Page:Glatigny - Le Fer rouge, 1870.djvu/56

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Ô sombre hiver ! Nuit de l’année,
Viens ! Ne garde plus enchaînée
La tempête désordonnée.

Accours des quatre points des cieux ;
Laisse l’ouragan furieux
Briser les chênes soucieux.

Âpre bise, ouragan sonore,
Accourez tous, je vous implore
Comme le soleil et l’aurore !

Que le champ, ce divin aïeul,
Disparaisse sous un linceul
De neige où le vent règne seul.