Page:Gogol - Le Revizor 1922.djvu/95

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LE RÉVIZOR 87

l'argent... Voyons, combien en ai-je?... Le ]uge, trois cents... le directeur des postes, trois cents... six, sept, huit cents... Ah ! qu'il est graisseux, ce billet !... Huit, neuf cents... Oh ! plus de mille... Eh bien ! mainte- nant, mon cher capitaine, si jamais tu me tombes sous la patte avec tes cartes !

��SCÈNE IX

KHLESTAKOF et OSS1P, avec de l'encre et du papier

Khlestakof. — Eh bien ! tu vois, imbécile, com- ment on me reçoit.

(Il écrit.)

Ossip. — Dieu soit loué ! Seulement, voyez-vous, Ivan Alexandrovitch...

Khlestakof. — Quoi?

Ossip. — Partez... je vous jure qu'il est temps.

Khlestakof (il écrit). — Quelle sottise!... Pour- quoi?

Ossip. — Parce que... On n'a pas besoin de ces gens-là !... Deux journées avec eux, ça suffit pleine- ment... Qu'ils nous fichent la paix... Et il peut y avoir des histoires... un autre fonctionnaire quelconque pourrait arriver... je vous jure, Ivan Alexandrovitch... Les chevaux sont superbes... on ferait un beau voyage..

Khlestakof. — je préfère rester un peu.. Demain, peut-être?...

�� �