Page:Grégoire de Nazianze - Éloge funèbre de Césaire, 1853.djvu/14

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

sera accompagnée de louanges, » et « Jette des larmes sur le mort, commence à pleurer comme un homme qui a souffert des choses dures, » dit Jérémie, qui veut nous préserver également de l’insensibilité et de l’exagération), nous montrerons alors la faiblesse de la nature humaine ; nous rappellerons la noblesse de l’âme ; nous apporterons à ceux qui pleurent les consolations qui leur sont dues, et de la pensée de la chair et des biens temporels, nous élèverons les affligés à celle des biens spirituels et impérissables.

II. Césaire, pour commencer par où il convient le mieux, Césaire est né de parents que vous connaissez tous ; ce que vous voyez, ce que vous entendez, vous fait désirer d’égaler leur vertu ; vous l’admirez, vous en parlez vous-mêmes à ceux qui l’ignorent, s’il en est toutefois, et chacun de vous en raconte quelque particularité ; car, quelque ardeur et quelque zèle qu’on y mette, il n’est pas possible à un seul homme de tout rapporter, ni à une seule langue de tout dire.