Page:Grégoire de Nazianze - Éloge funèbre de Césaire, 1853.djvu/28

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pas parmi ceux de son âge, mais même parmi de plus âgés et de plus anciens que lui dans l’étude ? Car il s’était adonné à toutes les sciences comme on s’adonne à une seule, et à chacune d’elles comme s’il eût négligé toutes les autres, surpassant par un travail assidu les intelligences les plus promptes et par la pénétration de son génie les esprits les plus laborieux, ou plutôt l’emportant par la vivacité sur les plus vifs, par l’application sur les plus appliqués, et par l’une et l’autre sur ceux qui brillaient par ces deux qualités. Prenant de la géométrie, de l’astronomie, et de ces sciences dangereuses pour d’autres, tout ce qu’elles ont d’utile, c’est-à-dire cette connaissance de l’harmonie et de l’ordre des cieux qui fait qu’on en admire l’artisan, il évitait tout ce qu’elles renferment de nuisible, n’attribuant pas au cours des astres ce qui est et ce qui arrive, comme ceux qui dres-