Page:Grégoire de Nazianze - Éloge funèbre de Césaire, 1853.djvu/52

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parti, et plus inquiets de connaitre le vainqueur que ceux même qui se donnaient en spectacle.

XIII. Ne craignez-vous pas pour Césaire ? ne tremblez-vous pas qu’il ne fasse quelque chose d’indigne de son courage ? Rassurez-vous ; la victoire est avec le Christ, qui a vaincu le monde. Je donnerais tout, croyez-le bien, pour vous rapporter en détail tout ce qui fut dit alors ; on y trouverait des artifices de raisonnement, des subtilités de langage que je ne me rappelle pas sans plaisir : mais ce serait trop m’éloigner et de la circonstance présente et de l’objet de ce discours. Après avoir réfuté tous les sophismes, repoussé comme en se jouant toutes les attaques ouvertes ou cachées de son adversaire, Césaire proclame hautement et d’une voix éclatante qu’il est et qu’il demeure chrétien ; mais alors même le tentateur ne peut se résoudre à le