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j’ai dû puiser beaucoup dans la médecine humaine pour combler les lacunes qui existent dans la vétérinaire. Le lien de parenté qui unit ces deux inséparables ne repose-t-il pas sur les mêmes principes physiologiques, pathologiques et thérapeutiques ?… Les deux médecines ne sont-elles pas nées de la même mère, l’observation, n’ont-elles pas été élevées au même berceau ?

Sans remonter aux Arias et aux peuples asiatiques, la Grèce n’a-t-elle pas eu des hommes exerçant simultanément les deux professions ?… Mélampe, 1526 av. J-C. ; Thésée, 1450 ; le centaure Chiron, 1270, que la fable représente moitié homme et moitié cheval, parce qu’il donnait ses soins à l’homme et aux animaux ; Hercule, Aristée, Thésée, Thélamon, Teucer, Jason, le héros de la toison d’or, Pélée, Achille, et enfin Esculape, le plus savant de tous, qu’on considéra comme un dieu, et auquel plusieurs villes élevèrent des autels après sa mort.

Il est, je crois, inutile de multiplier les citations à ce sujet ; le cadre que je me suis tracé ne me le permet pas. Je ne saurais terminer mon introduction, déjà trop longue, sans prier mes lecteurs de ne voir dans ce travail qu’une ébauche grossière, dont le but déjà connu effacera les irrégularités.

Une conviction pleine et entière de ce qui s’y trouve renfermé, la faiblesse d’une expérience