Page:Guyot - La Tyrannie Socialiste.djvu/12

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condition qu’il fixe d’accord avec son employeur, qu’il appartienne ou non à une organisation du travail et le droit de tout personne et de toute société d’employer un ouvrier quelconque à un travail autorisé par la loi, et que dans ce libre pays, ces droits ne sauraient être contestés ni restreints, à peine de détruire cette liberté personnelle qui est l’honneur et la gloire des citoyens américains. » Il repoussait l’arbitrage obligatoire, en vertu de ce principe qu’une autorité quelconque ne peut imposer un contrat à ne personne qui refuse de l’accepter.

Enfin le président des États-Unis, M Cleveland, disait dans son message : « Les leçons du paternalisme devraient être désapprises. Il faut que le peuple sache qu’il doit être, avec patriotisme et allégresse, le soutien du gouvernement et non pas celui-ci le soutien du peuple. »

Voilà dans quel termes des hommes éminents, de nationalités et de situations différentes, s’élèvent contre les prétentions tyranniques des socialistes actuels. En France, par leur agitation, la place qu’ils prennent dans les discussions du parlement et qu’ils occupent dans quelques conseils municipaux, la docilité moutonnière avec laquelle les suivent certains hommes politiques, ils donnent l’illusion d’une force qu’ils n’ont pas. Par leurs affirmations