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CONCLUSION


I. Le despotisme et l’anarchie. — Les courtisans du Socialisme. — La ligue d’Action révolutionnaire. — La conquête du pouvoir politique. — Anarchie et révolution sociale. — L’utilité des concessions. — M. de Bismarck. — Le congrès socialiste de 1889 et l’empereur d’Allemagne. — Son erreur. — Le socialisme insatiable. — II. La répartition de la population en France et le socialisme. — Les intérêts opposés au socialisme. — La démagogie socialiste et la statistique électorale. — La confiance de MM. Clémenceau et de Mun dans les socialistes. — Le socialisme chrétien. — L’antisémitisme. — Partageux laïques. — « Il faut faire quelque chose. » — D’abord bien gouverner. — Respect de la loi et de l’ordre. — Réformes et Régressions. — La question fiscale. — Règles fiscales. — Non-intervention de l’État dans le contrat d’échange et dans le contrat de travail. — III. Programme républicain, programme d’égalité et de liberté. — La presse et le droit commun. — La liberté de l’excitation au crime. — La faiblesse de la Chambre des députés. — La loi anglaise sur les explosifs. — IV. Les socialistes veulent supprimer la concurrence. — L’Économie politique dépressive. — L’Économie politique expansive. — La concurrence est le grand facteur de l’évolution. — Les forts et les faibles. — L’assistance publique. — La loi de Lamark. — Adaptation au milieu. — Prédominance de l’hérédité chez les socialistes. — V. La politique utilitaire. — Son criterium. — Loi de l’évolution sociale.


I. — Cette étude que nous eussions pu de beaucoup grossir et prolonger, est suffisante cependant pour montrer le caractère rétrograde et tyrannique des conceptions et des pratiques du socialisme. Saint-Simon a dit qu’une société ne pouvait souffrir ni le despo-