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quant qu’elles eussent éprouvé les effets de l’élément contagieux ;

5o Enfin, les deux étalons venant du dépôt de Villeneuve étant en parfaite santé, mis en rapports sexuels avec des juments infectées, un a contracté manifestement la maladie et en est mort, tandis que l’autre ne paraît pas en avoir été bien évidemment atteint.

Enfin, comme il l’a été démontré au sein de la Société des vétérinaires des Landes, la contagion a été la cause de l’apparition de la maladie dans ce département.

Est-elle toujours fatalement transmissible ? Non, puisque les expériences faites par la commission de Tarbes ont été négatives, et que, à l’école de Toulouse, sur quinze juments saillies par des individus infectés, cinq n’ont présenté aucun symptôme de l’infection. Est-ce à dire pour cela qu’elle ne soit pas contagieuse ? Certains animaux jouissent de cette force, que l’on appelle l’immunité. Au reste, un fait de contagion bien avéré, fait tomber à lui seul cent faits négatifs.

En résumé, la maladie du coït est une affection contagieuse, qui se transmet par la voie de l’accouplement. Elle n’infecte pas par la cohabitation, et jamais les humeurs, le sang, refoulement vaginal inoculés, n’ont réussi à transmettre la maladie. En disant jamais, je me trompe peut-être, car M. Hertwig et Pfamenschmidt ont réussi une fois à transmettre la maladie par l’inoculation. Le premier, au moyen de frictions sur la vulve et la muqueuse vaginale, avec de la matière puisée sur les pustules des parties sexuelles d’une jument, matière qui était du reste mélangée avec du mucus.

Le second inocula par frictions la matière de l’écoulement vaginal sur la face interne des lèvres de la vulve d’une