Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome6.djvu/2

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A SOMMAIRE HISTORIQUE DES ANNEES COMPRISES DANS LE VI° VOLUME. ê ( ‘ l QI). ai Dès les premiers jours de l'année, Henri IV se plaint vivement de fattentat ” sur Genève, fait faire au duc de Savoiedes remontrances comminatoires, et ' en même temps cherche à calmer les Suisses. Le 21 janvier, la marquise de, j Verneuil accouche d'une fille. Le 26, trois soldats des gardes sont empri- ‘ ' sonnés comme accusés d’avoir voulu attenter à la vie du Roi. Ifélecteur pa— latin s’entremet avec zèle auprès de Sa Maj esté en faveur du duc de Bouillon ; maisle Roi met pour condition essentielle au pardon le repentir exprimé par ' le duc et son entière soumission. Pour s'assurer si ses menées n’âvaient pas de ramifications dans les provinces allemandes limitrophes de la Lorraine, i et en même temps (seul motif apparent) pour terminer tout _à fait les troubles _ de Metz et y neutraliser l’autorité du duc d'Epernon, gouverneur"'en titre, le Roi se rend en personne à Metz. Il part le 28 février, traverse la Brie et la Champagne, et arrive dans la seconde semaine de mars à Verdun, ou il est traité magnifiquement par l'évêque, Henri de Lorraine. Les Jésuites du 4 collége de cette ville lui, sont présentés et reçoivent un accueil très encou—` rageant. Arrivé à Meta, Henri IV y passe toute la seconde quinzaine de mars. Le père Armand, provincial des Jésuites, admis et son audience le 27, obtient la promesse du rappel de la compagnie et reçoit l’ordre de se rendre à la cour, avec le père Cotton, au retour du Roi. La citadelle est remise, le 1 6, entre les mains de Sa Majesté par les frères Sobole, qui y sont aus- - sitôt remplacés par M. d’Arquien, frère de M. de Montigny, nommé lieute- nant- général à, Metz. Les princes d’Allemagne envoient complimenter le Roi ou viennent en personne le saluer dans cette ville, entre autres le _ . margrave de Brandebourg, qu’il cherche à accommoder avec le cardinal de Lorraine sur l’évêché de Strasbourg, objet de grande contestation entre j Ilepri IV obtient des deux concurrents une suspension d’a1*mes, et décide, i