que j’en suis tres mal edilié, et prévois, si nous n’y prenons garde,
qu’il fera ce qu’il pourra à ce que le dict duc n’en soit frustré, contre
ma volonté. Par tant, je vous prie-d’en parler au dict s' de S‘-Ger-
main, de facon quïlrecognoisse, s’il a ce but, qu’il m’est desagreable,
etde vostre costé, d’y donner si bon ordre que ma volonté soit sui-
vie ; et me faictes sçavoir de vos nouvelles le plus souvent que vous
pourrés Sur toutes nos allaires, et maintenant par ce porteur, que
_i’envoye vers mon dict grand escuyer, pour luy faire sçavoir qu’il
în’envoye en diligence mes pages de lachambre qui sont sous sa
charge, avec leur gouverneur, pour me servir en ce voyage, puisque
ceux qui estoient sous celle du dict duc de Bouillon? estans congediez
n’y peuvent estre. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa
saincte garde. Escript à la Ferté sous Jouarre, le xxv11_]° febvrier 1603.
ne Nsurvirrs. ~ [ 1603.]- 1°*` Mans. - I". Orig. autographe. Q Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 886, n° 30. (Copie transmise par M. Houat.) A MONS“ DE BELLIEVBE, I cuwcsrrirn ma rmivcn. Mons' le chancellier, Je me souviens fort bien que lorsque je donnay au s' de S*-Blancardl les biens du feu duc de Biron son frere, ° Le duc de Bouillon était premier gentilhomme de la chambre. . ‘ Jean de Gontaut, baron de S‘—Blan maréchal de camp, et mourut en 1636. Il card, continua à porter ce nom, quoiqu’il n`était que le troisième fils d’Armand de fût devenu baron de Biron, à la mort de Gontaut et de Jeanne d’Ornezan ; mais un son frère, dont le Boi lui accorda les biens second frère, puîné du maréchal, avait r confisquéslldevint ainsi seigneur de Mon— été tué en 1583, en sorte que c’est le ba- ` ' .taux, Brisambourg, Chelboutonne, etc. ron de S'-Blancard qui continua la bran- - Il fut mestre de camp, conseiller d’Etat, che aînée de la maison de Gontaut.
