Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/19

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i i DE HENRI IV. . . 5 je vous en prie, et Nostre Seigneur qu’il vous ayt, mon Oncle, en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleau, le xxv]° jour de sep- - tembre 1606. U _-, _ A p . HENRY. . r R, i I ns 1~zEurv11.1.E. 1606. — 28 SEPTEMBRE. ' Orig. — Cabinet de M. André. Copieptransmise par. M. Lecointre Dupont, présidentde la société des Antiquaires de ifOuest. 3 ' ~ A Mouse DE FRESNES CANÀYrl cozvsnxrtau mv Mon coivsmn. x> Esm r nr Mou AMlBASSAIDBUB AAVENISE. A . Mons' de Fresnes, Vostre despesche du v°‘ du present, que _j’ay ` receue le xx°,°coniirme ce que vous m’avés escript par vos prece— dentes, de la ferme- et inflexible resolution de ce senat à ne vouloir en façon quelconque approuver et recevoir l’ouverture que vous luy avés faicte en mon nom, dela suspension mutuelle ; persistant de plus enplus en l’opinion qui a pi profondement occupé leurs esprits, que - cela prejudicieroit par trop à leur souveraine auctorité et qu’ils seront plus tost resolusà hasarder le total de leur republique que de con- descendre à mile proposition. Or, puisqu’ils en sont si fort logez là, i et que toutes/les remonstrances et exhortations que y aves apportées _ de ma part n'ont esté suliisantes de les 'en faire despartir aucunement,. je suis d’avis de leur en laisser le conseil et les deliberations libres pour ce regard, en attendant, comme je feray avec impatience, la response que Sa Saincteté aura faicte à la nouvelle ouverture que vous tout faicte ces Seigneurs et que leur ambassadeur m’a representée par ` deçà, laquelle je desire arriveriau plus tost et en la forme qui puisse mieux et plus à propos soulager la peine que reçoivent les parties de ce dilierend, et les delivrer des perils et inconveniens qui despendent des evenemens incertains de la guerre. Ce pendant nlayant rien de i nouveau à vous commander par la presente sur ce subject, vous con- _ p i O ' Cette lettre, de M. de Fresnes-Canaye, est imprimée daîs ses Ambassades, t. lll, p. 195. Q,