Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome7.djvu/34

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» . l 0 ’ ` 6. 20 LETTRES MISSIVES, _ Mad° de la Chastre‘ est partie ce matin bien à regret?; elle a parlé à moy en partant. Je remets à le vous dire. M"'de la Riviere part aussy. Ciest tout ce que jevous puis dire pour ce matin, que je baise vous, mon cher coeur, un million de fois. Ce xx“‘° octobre. A ` ¢ 1606. —— 22 ocrosnm. Cop. — Arch. du royaume des Pays-Bas, registre des dépêches françaises. Envoi de M. Yambassadeur. A NOS TRES CHERS ET BONS AMYS, LES SIEUES ESTATS GENERAUX DES PROVINCES UNIES DES PAYSBAS. Tres chers et bons amys, Le s' de Buzanval, conseiller en nostre conseil d’Estat, qui a jusques icy residé nostre ambassadeur prés de vous, nous ayant liaict supplier par plusieurs fois de le rappeller, tant ., pour Yiniirmité en laquelle saisanté se retrouve à present, a cause de son vieil aage, que pour avoir moyen de donner ordre à ses aflaires particulieres, lesquelles ne peuvent avoir receu beaucoup d’advantage pendant sa longue absence, nous vous escrivons ceste lettre pour 'vousprier, comme nous faisons, de luy vouloir donner congé, en - attendant que nous ayons iiaict choix de personne de merite qui luy puisse succeder en. ceste charge et la remplir avec autant d'equani— ` mité, prudence et circonspection qu’a faict le dict s' de Buzanval ; la procedure et la Sincerité duquel nous estant cogneues, nous estimons que pendant qu’il a résidé de nostre part prés 'de vous, vous n’aurés eu que tout subject d’en demourer tres contens et satisfaicts, ainsy i i I V W ’ Jeanne Chabot avait pour père Guy chaux de la Ligue que Henri IV confirme A Chabot, baron de Jarnac, fameux par son en 15gls. duel avec la` Chasteigneraye ; sa mère - * En rapprochant ceci deila lettre du était Louise de Pisseleu. Après un pre- 7 octobre précédent, on pourra appliquer inier mariage, contracté en 15(ioi avec — avec vraisemblance à M“°° dela Châtre ce I Bene Anne d’Anglure, baron de Givry, que Henri IV y dit à la marquise de Ver~ comte de Tancarville, elle s`était rema `neuil d’une damequ’il ne nommepas, mais en 156à, à Claude de la Châtre, dont il annonce le prochain départ, de- baron `de la Maisonfort, un des mare- mande par la favorite, (V. ci dessus, p. 12.)