Page:Hoffmann - Contes posthumes, 1856, trad. Champfleury.djvu/218

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IX
BROUGHTON À MENZIES.

Brigand effronté ! Haimatochare ne me regarde en rien ! ! ! Tu l’as trouvée en liberté ! — Menteur ! Est-ce que le tapis sur lequel dormait Haimatochare n’était pas ma propriété ? ne devais-tu pas le reconnaître ? Et qu’ainsi Haimatochare appartenait à moi, — à moi seul ! Rends-moi Haimatochare, sinon je publie ton forfait devant l’univers entier. Ce n’est pas moi, c’est toi, — toi seul qui est aveuglé par une jalousie dévorante, — c’est toi qui veux t’emparer de la propriété d’autrui, mais tu ne saurais réussir. Rends-moi Haimatochare, ou je te déclare le plus vil fripon.

Broughton.

X
MENZIES À BROUGHTON.

Triple fripon toi-même ! Avec ma vie seulement j’abandonnerai Haimatochare.

Menzies.

XI
BROUGHTON À MENZIES.

Ce n’est qu’en abandonnant la vie, fourbe, que tu abandonneras Haimatochare. C’est bien ! Ainsi donc demain soir, à six heures, sur la place déserte qui se trouve à l’entrée d’Hanaruru, non loin du volcan, les armes décideront à