Page:Homère - Les dix premiers livres de l’Iliade trad. Salel 1545.djvu/16

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Certainement en lieu d’eftre Cenieurs,
Il leur fauidroit Patrons, & Defenfeurs.
Car on verroit, de leurs traiz, la plus part
Prife d’ailleurs : & qui niettroit à part
Le larrecin (laifrant leur Mule franche)
On trouuerojt la charte toute bÎanch.
Et quant à ceuix qui font petite eftime
De tranulater, ou faire vers en rhythm;
Su leur plailoit vng petit elprouuer
Cell exercice, ilz pourroyent lors trottuer
Leurs bons cerueaulx fi confuz du defordre,
Qon le verroit fouuertt les ongles mordre,
RecognoilThns qu’il y a difference,
Entre penfer, & me&re en apparence.
l’anieneroys encor quelque raifon
Pour cell effe :mais que vaultl’Oraifon, cc
Tant elle foit do9e & bien terminée,
Ayant affaire à ceruele obftin6e
Vng feul confort que je prens en ceci
(Roy trelpuifflint) amoindrit mon foucy :
C’eff qu’il ne fault defence preparer,
Ou ion fe peult d’vng grand Roy remparer : «
D’vng Roy Francois, qui en vertu Royale,
Tous aultres Roys, ou lurpafTe, ou efgale :
‘C
Le nom duquel fera mourir! enule,
Donnant à 1 oeuurevne durable vie.
A’ toy l’adreflè, à toy feul et vouc :
11 Iuffira que de toy (oit louée.
A’ tout le moins que tes clair voyans yeulx
Palfent deffus :ie ne requiers pas myeulx.
A’ tant fain fin ton humble chambriere
Faifant à Dieu trefdeuote priere,