Page:Homère - Les dix premiers livres de l’Iliade trad. Salel 1545.djvu/4

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


EPISTRE
DE DAME POESIE, AV
Treſchreſtien Roy Francois, pre-
mier de ce nom : Sur la tra-
duction d’Homere,
par Salel.



VEV legiandfaix que fur
tes bras ioubftiens,
oy trëfpuiffant, leplu
grand des Chrefticns)
ant pour la gucrre, Iboii
droi commencée,
iC6treceluy quit’ala foy faulſée,
Oi, e.p.Our le bing ou ton efprit s’applique,
À gouuerner ce beau peuple Gallique,
Qw s’efiouyft & tient bien bon heur,
D’auoir de Dieu, tel Roy, tel Gonuerneur :
Si i’entreprens te faire la leure
De quelque baffe & leg ere efcripcure,
Te doubte fort de faillir grandement :
Bien cognoilThnt que ton entendement,
Touuiours repeu de celefte viande,
Ne peuk goufter choie qui ne foit grande.
Mais quand je voy apres, queie fuis celle,
En qui reluit fouuent quelque eftincelle
De ta faueur (me donnant priuaulté
De conferer auec ta royaulté)
le me refouiz : Saichant que qui s’auance
Trop hardyment, n’entend pas ta.puilThnce : -
Mais qui trop craini, & n’eft deuant toy leur,
Ignore au1i ta.clemence, & doulceûr.