Page:Houssaye - Souvenirs de jeunesse, 1830-1850.djvu/10

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pleura de vraies larmes sur son forfait, mais nul ne lui pardonna, même parmi ses meilleurs amis qui l’avaient vu faire son meâ-culpâ.


   « À Arsène Houssaye.


» Ce 14 juillet.

  » Mon cher poète,

» Voilà une nouvelle édition de poésies ; c’est bien assez de vers comme cela. Je vous rappelle instamment ce que vous m’avez promis de faire pour les autres ; tâchez à tout prix et aussi promptement que vous le pourrez de les avoir entre vos mains ; tout ce que vous croirez devoir faire, à cet effet, sera bien fait et un vrai service dont je vous resterai profondément reconnaissant.

» Si l’idée que vous ne les demandez que pour en publier donnait du scrupule à ceux qui pourraient avoir ces vers entre les mains, vous pourriez les rassurer et dire que vous