mansardes ; le balcon est divisé par un mur mitoyen bâti avec des rosiers et des orangers ; d’un côté du mur, il y a une dame ; de l’autre côté, il y a un monsieur. Comment peut-il en être autrement ? Au-dessus de la dame, à une des fenêtres du toit, il y a un étudiant qui étudie sa voisine. À l’autre fenêtre, au-dessus du monsieur, il y a une jeune fille qui brode des manchettes et que je peindrai d’un seul mot, en disant qu’elle s’appelle Rosine.
» Quand la toile se lève, l’étudiant se penche au-dessus du balcon et cueille au mur mitoyen des roses avec une pincette. — Voilà, dit-il, mon bouquet pour Rosine.
» Et Rosine, en fille bien apprise, se montre à la fenêtre.
— » Ah ! le beau soleil, comme cela réjouit le cœur : il me semble que le mien joue du violon !
» Exclamation de l’étudiant :
— » Qu’elle est jolie, avec ses cheveux en