Page:Hu, Feer - Dhammapada et Sutra.djvu/124

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225 Les munis[1], qui ne font de mal à personne, qui maintiennent à jamais leurs corps dans la continence, arrivent à la demeure inébranlable d’où l’affliction est absente.

226 Chez ceux qui veillent sans relâche, qui étudient la nuit et le jour, qui aspirent après le Nirvâna, la concupiscence finit par disparaître.

227 Voici un vieux et incomparable dicton, qui n’est point d’aujourd’hui : « Celui qui est assis en silence, on le blâme ; celui qui parle beaucoup, on le blâme ; celui même qui parle avec mesure, on le blâme. Nul n’est à l’abri du blâme en ce monde ».

228 Il n’a point existé, il n’existera pas, et il n’existe point présentement d’homme uniquement blâmé, ou uniquement loué.

229 Celui que les savants louent, après l’avoir observé jour par jour, celui qui a une conduite régulière, qui, intelligent, pourvu de science et de vertu,

230 Est semblable à un morceau d’or de la rivière Jambu, — qui oserait le blâmer ? Les dieux eux-mêmes le louent ; par Brahmâ lui-même il est loué.

231 Gardez votre corps de la colère, et maintenez-le dans la continence. Qu’après avoir cessé de mal se comporter, il se comporte bien désormais.

  1. Les munis, les ascètes.