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En 1842, j’assistais aux funérailles du duc d’Orléans à Notre-Dame, comme président de l’Institut.

En 1847, je jugeais Teste et Cubières, comme pair de France.

En 1848, je sommais le faubourg Saint-Antoine de déposer les armes et je combattais l’insurrection de juin, comme représentant du peuple membre de l’Assemblée constituante.

En 1851, je mettais Louis Bonaparte hors la loi et je combattais le deux-décembre, comme représentant du peuple membre de l’Assemblée législative.

En 1851, 52 et 55, j’étais successivement chassé de France, de Belgique et de Jersey, comme proscrit.




BLANQUI À BRUXELLES.


28 septembre 1867.

Blanqui est à Bruxelles. À peu près caché. Il loge Grand’Place, chez une marchande de tableaux. Mme Sévert, à l’enseigne du Petit Gavroche. Cette maison est contiguë à celle où j’ai logé en 1852. Dans l’arrière-boutique de Mme Sévert, française et proscrite, il y a mon portrait.

Berru a rencontré Blanqui ; il le dépeint ainsi : — Un petit vieillard, barbe grise, l’œil pensif et intérieur, marchant difficilement, un peu courbé, large chapeau mou.