Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Choses vues, tome II.djvu/78

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2 octobre.

M. de Montreuil (à propos de la loi agricole). — Je ne hais point le fourrage.




3 octobre.

M. Tourret, ministre de l’agriculture et du commerce, propose de nommer pour sa loi agricole une commission de quinze membres, dont la moitié seront représentants du peuple.

(Ce qui fera dans la commission sept représentants et demi.)




5 octobre.

M. de Parieu (question du président). — Sous la monarchie constitutionnelle, le roi avait un pied dans le pouvoir exécutif, un pied dans le pouvoir législatif, un pied dans le pouvoir judiciaire, un pied dans le pouvoir administratif.




9 octobre.

M. Deville (amendement contre les généraux et les princes.) — Vous croyez tenir le pouvoir. Vous ne le tenez pas. Rien dans notre temps n’est plus mobile que cet instrument.




M. le colonel de Lespinasse. — Prenez des employés à 10 000 francs ;

Prenez des employés à 5 000 francs ;

Prenez des employés à 2 000 francs ;

(Avec explosion) : Prenez les veuves à ces divers employés ! (On éclate de rire.)




10 octobre.


M. Goudchaux, ministre des finances (sur le Crédit foncier). — Je répondrai à mon honorable prédécesseur qui m’a suivi à cette tribune… (Immense rire.)

Le même. — J’irai plus loin—s— encore.

(La Chambre accoutumée rit un peu, puis dit : — Allez ! Parlez ! Le ministre continue.)