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IV


Et l’on ne songe plus, tant notre âme saisie
Se perd dans la nature et dans la poésie,
Que tout près, par les bois et les ravins caché,
Derrière le ruban de ces collines bleues,
À quatre de ces pas que nous nommons des lieues,
Le géant Paris est couché !

On ne s’informe plus si la ville fatale,
Du monde en fusion ardente capitale,
Ouvre et ferme à tel jour ses cratères fumants ;
Et de quel air les rois, à l’instant où nous sommes,
Regardent bouillonner dans ce Vésuve d’hommes
La lave des évènements.


8 juillet 1831.