Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome I.djvu/241

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LADY FRANCIS.
Jour prospère !
L’Angleterre, mylord, vous devra son bonheur.
CROMWELL.
Ce fut toujours mon but.
LADY FRANCIS.
Ah ! mon père et seigneur !
Que votre bonne sœur, mylord, sera contente !

Nous allons donc revoir, après huit ans d’attente.
Notre Charles Stuart !

CROMWELL, étonné.
Quoi !

LADY FRANCIS.
Que vous êtes bon !

CROMWELL.
Ce n’est pas un Stuart.
LADY FRANCIS, surprise.
Quoi donc ? Est-ce un Bourbon ?
Mais ils n’ont pas de droits au trône d’Angleterre.
CROMWELL.
Je le pense de même.
LADY FRANCIS.
Au sceptre héréditaire
Qui donc ose toucher ?
CROMWELL, à part.
Que répondre en effet ?
Mon nom me pèse à dire, et me semble un forfait.
Haut.
Ma Francis, d’autres temps veulent une autre race.

N’auriez-vous pu penser, pour remplir cette place ?...