Page:Hugo - Le Roi s amuse.djvu/150

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144 LE ROI S’AMUSE.’ i D’avoir des coeurs si bas sous d’aussi fiers blasons I p Non , vous n`en étes pas! —— Au milieu des buées I Vos meres aux laquais se sont prostituées! Vous étes tous bétardsl u. me connzs. - Ah qa , drole I ~ TRIiIOUl.E’l`. ‘ Combien . Le Roi vous donne·t-il pour` lui vendre mon bien! lla payé le coup, ditesl . S’arrachant lea cheveux. Moi qui n’ai qu`elle I -Si je vouIais.—·Sans doute.—Elleestjeune, elle est belle! Certe, il me la paierait! I I Les regardant tous. · Est~ce que votre Boi S’imagine qu’il peut quelque chose pour moi’? Peut-il couvrir mon nom d’un nom comme les votres? Peut·il me faire beau , bien fait, pareil aux autres? -—Enfer I il m’a tout prisl — Oh! que ce tour charmant Est vil, atroce, horrible, et s’est fait léchement I Scélérats! assassins! vous étes des infémes, ` Des voleurs, des bandits, des tourmenteurs de femmes! · Messeigneurs , il me faut ma iille! il me la faut A la fin! allez-vous me la rendre bientot? · —0hI voyez!-—Cette main,—main qui n’a rien d’illustre, Main d’un homme du peuple, et d’uu serf, et d`un rustre, Cette main qui parait désarmée. aux rieurs·,