. · 29 ’ ll nous conteste nos franchises les plus essentielles; il nous chicane . nosfacultés lcs mieux acquises; ilécliafaudc sonarbitrairesur un tas de vieilles lois _Vermou}ues_··et abrogées ;` il sfembusque, pour nous .dérober’ nos droits, dans cette forét de Bondi des · décrets impériaux, otrvers laqnelle -la liberté ne pinais . sansétre dévalisée. » , . ` . . - .p Je doisvous remarquer icien passant, Messieurs, que je_n’entends franchir dans mon langageaucune des wsvmnm . parlementaires. ll importe in ma loyauté qu’0n saclie -bien -quelle est la portée ds mes paroles- quand j’attaque le gouver- lléméllt dont un mcmbro actuel a dit : lc Roi regne et ne gouveme pa:. ll n’y apasdfarriére pensée dans ma polémique. Le jour oi: je - croirai devoir me plaindre d’une "personne couronnée, je lui adresserai ma plainte :1 elle-méme·,_ je la` regarderai en face, et je - lui dirai : Sire! En attendant, dest :1 ses conseillers que j’en veux; dest sm-les ministres seulement que tombe ma parole , qnoique _ _ cola puisse sembler singulier. dans un temps oii les ministres sont inviolables et les rois responsables. , . · · » Je reprends, et je dis que le gouvernement4nous_retire petit a petit tout ce que nosnquarante ans de revolutions nous avaient acqui de droits et de franchises.-Je dis que c’e.st,a la probité des tribunaux de l’arréter· dans cette voiefatale pour lui comme pour nous. {le dis que lc pouvoir actuel mauque particuliérement de grandeur let .de· courage dans la maniere mmquine dont il fait cette ,opération:basardéuse que `cliaque gouvcrnement, parun ` avenglement étrange , tente in son_ tour , et quiiconsiste asubsti- tuerplus .ou moins rapidement_.l’arbitraire a la constitution, le despotisme ia la liberté; - · _ · . » Bonaparte, quand il fut consul at ‘quand il fut empereur, voulut aussi le despotisme. Mais il lit autrement. Il y entra de from. et de plain-pied. Il n’employa aucune des misérables potites ‘ précautions avec lesquelleson escamote aujourd’hui une :1 une wutesnos libertés , lesajnées comme les cadettes, celles de 4850 Q ncommecellesxde 1789. Napoléon ne ful; nisoumois ni hypocrite. Napoléon ne nous filouta pas nos droits l’un aprés l’autre h la
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