Page:Hugo - Le Roi s amuse.djvu/371

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‘ ACTE II, PARTIE I. 125 DONA LUCREZIA, tombant anéantie sur le fauteuil. O mon Dieu! mon Dieu! _ GENNARO. Ne _vous appelez-vous pas Lucrece Borgia? —_ .Est·ce que vous croyez que je ne me souviens_pas du frére {Ie Bajazet? Oui, je sais uu peu d’histoire ! ‘ On lui fit accroire, é lui aussi, qu’il était empoi— _ sonné par Charles VIII, et on lui donna un con- tre-poison dont il mourut. Et la main qui lui pré- ` . senta le cont1·e—poison , la voila ,. elle tieut cette Hole. Et la bouche qui lui dit de le boire, la voici,4 elle me parle! ‘ ` DONA LUCREZIA. ` Misérable femme que je suis ! _ ~ ' GENNARO. l ‘ - Ecoutei, madame, je ne me méprends pas avosr semblants d’amour. Vous ave; quelque sinistredes- sein sur moi. Cela est visible. Vous devez savoir‘ qui je suis. Tenez, dans ce moment-ci, cela se lit ' _ sur votre visage que vous le savez, et il est aisé de voir que vous avezquelque iusurmontable rai- ` _ Dagmzsu bv Google