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De 4 heures et demie à 5 heures et demie chez les Bénédictins de la congrégation de France.

De 4 heures et demie à 6 heures chez les clarisses et autres instituts car à partir de 6 heures, le service est alors assuré par toutes les cénobies ; il est bien entendu que j’omets en cette liste les ordres dont j’ai oublié les règlements ou dont je n’ai pas lu les statuts et que cet horaire que je viens de tracer ne saurait être qu’approximatif, puisque les offices durent plus ou moins longtemps, selon le rite des fêtes.

— Ajoutons, dit Dom Felletin, que le monastère des norbertines qui s’est implanté en France fait l’office, de minuit à une heure et le reprend à cinq heures du matin, après un sommeil coupé, tel que celui des clarisses et des Bénédictines du saint-sacrement ; il n’est pas, en effet, une heure de la nuit qui chôme ; quand le monde dort ou pèche, l’église veille ; ses moniales et ses religieux sont toujours postés en grand’garde, pour abriter le camp des fidèles constamment assiégé par l’Ennemi.

— Et vous négligez, dans votre nomenclature, les Bénédictines Calvairiennes ! s’écria le frère de Chambéon ; elles sont à joindre au groupe des trappistes, des trappistines, des Bénédictines sacramentines, car, elles aussi, se lèvent à deux heures pour chanter matines ; c’est un ordre de réparation qui suit les préceptes de saint Benoît dans leur rigueur la plus stricte ; elles ont le maigre perpétuel et sont déchaussées comme les clarisses, du premier mai jusqu’à la fête de l’exaltation de la sainte Croix.

Le frère de Chambéon jubilait en parlant de la dureté