Page:Jarry - Ubu enchaîné, 1900.djvu/162

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Père Ubu

Mère Ubu, je ne tiens plus au parapluie, c’est trop difficile à manœuvrer, j’aurai plus tôt fait, par ma science en physique, d’empêcher de pleuvoir !

Mère Ubu

Sotte bourrique !… les biens des nobles confisqués, les impôts perçus près de trois fois, mon aimable présence à ton réveil dans la caverne de l’ours, le passage gratuit sur le navire qui nous ramena en France, où, par la vertu de ce bienheureux mot, tu vas être nommé quand il te plaira Maître des Finances ! Nous voici en France, Père Ubu. Est-ce le moment de ne plus savoir parler français ?

Père Ubu

Cornegidouille, Mère Ubu, je parlais français quand nous étions en Pologne ; cela n’a pas empêché le jeune Bougrelas de me découdre la boudouille, le capitaine Bordure de me trahir de la façon la plus indigne, le Czar de faire peur à mon cheval à phynances en se laissant sottement tomber dans un fossé, les ennemis de