Page:Jean Chrysostome - Homélie sur le retour de l’évêque Flavien, 1853.djvu/16

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fices du diable, jaloux de détruire leur noble confiance ; mais ils nous répondaient : « Nous n’avons pas besoin que la parole nous console ; nous savons quel refuge nous avons choisi tout d’abord, quelle espérance nous avons embrassée ; nous avons fondé notre salut sur l’ancre sainte ; nous ne l’avons pas confié à un homme, mais au Dieu tout-puissant. Aussi sommes-nous assurés que tout finira bien ; car il n’est pas possible, non, il n’est pas possible qu’un pareil espoir soit jamais confondu. » Ces paroles ne sont-elles pas plus glorieuses pour la ville que mille couronnes et mille louanges ? Quels trésors de bienveillance ne lui mériteront-elles pas dans l’avenir de la part de Dieu ? Car il n’est pas donné, non, il n’est pas donné à une âme vulgaire d’être sage au moment des épreuves, d’élever ses regards vers Dieu et de mépriser tous les secours humains pour ne soupirer qu’après son aide.