Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/105

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Les actions seules donnent de la force à la vie ; la modération seule en fait le charme.


Lorsque nous considérons le ciel, nous nous croyons toujours au centre ; mais, par rapport à notre ciel intérieur, nous nous croyons toujours à l’horizon, soit que nous regardions avec joie du còté du levant, ou que nous contemplions le couchant avec angoisse.


Tous les hommes portent des morts ou des mortels dans leurs cœurs.


Le ravissement du bonheur nous cause une impression semblable à celle de la douleur : l’homme pålit alors et tombe dans une sorte de léthargie ; mais son ame est remplie des songes d’un meilleur avenir.