Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/118

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des monuments funèbres, qu’il efface et couvre de fleurs les sépultures et les champs de bataille ; autrement nous reviendrions de chacune de nos promenades le cœur gros de soupirs.


Les défauts des femmes viennent de leur faiblesse et de leur tendresse ; ils sont, comme les taches de la lune, des vallées émaillées de fleurs. Les défauts des hommes viennent de leur égoisme et de leur dureté ; ils ressemblent aux taches du soleil, qui n’en sont que des parties arides et calcinées.


Le silence des femmes, indépendamment de ce qu’il leur est plus habituel, signifie beaucoup moins que celui des hommes.


Le ciel est l’image de cette vie ; c’est pré-