Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/125

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On a souvent demandé si l’on se reconnait dans le ciel, on n’a jamais fait la même demande au sujet de l’enfer : la solution de ces deux questions intéresse également l’amour ; il peut donner le ciel ou l’enfer.


Le feu crée lui-même en nous le vent d’orage qui le fait ensuite monter plus haut.


Comment les princes n’apprendraient-ils pas à tromper eux-mêmes ? on les trompe si souvent ; à flatter eux-mêmes ? on les flatte toujours.


Le rang oppresse moins une grande ame, et la resserre souvent dans des limites moins étroites que le sexe.