Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/138

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Les désirs des Mm, dans un vieillard, sont aussi tristes que tes orages d’hiver, qui se déchaatent sur des plaines arides et couvertes de neige, y font briller la foudre et tomber la pluie sans féconder la terre, et ne sont suivis que d’un plus grand froid.


Les hommes éprouvent plus de honte & s’entretenir de leurs maitresses que de leurs femmes ; car, dans t’état de mariage, deux amis peuvent trouver à sympathiser, ne serait ce qu’en se confiant mutuellement leurs doléances.


Les femmes d’une délicatesse exquise, semblables aux abeilles, ne recherchent que les fleurs et tes tendres bourgeons. Celles d’une sensibilité moins raffinée sont comme les frélons, et ne s’attachent qu’aux fruits.