Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/148

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tive : l’un[1] témoigne son respect en avançant, et l’autre en reculant.


Tel que le diamant qui brille comme la goutte de rosée, mais qui en differe par sa dureté et son éclat qu’il n’emprunte pas au soleil, tel se montre le cœur d’une femme supérieure, semblable par sa douceur et sa pureté à ce qu’il y a de plus tendre, mais au-dessus de tout par son énergie.


Un homme qui nourrit en lui une grande idée qu’il veut produire et rendre vivante, est par cela même à l’abri des poisons et des peines de la vie ; de même que les femmes grosses que leur fruit préserve des maladies contagieuses.

  1. Jean-Paul fait sans doute allusion ici à la différente manière de saluer des deux sexes. (Note de l’éditeur.)