Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/55

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Je n’ai jamais vu de critiques plus vides et moins vraies, plus partiales et moins utiles, que celles des livres que j’avais lus auparavant ; mais, en revanche, quel mérite n’ai-je pas trouvé dans la critique des ouvrages que je ne connaissais pas encore !


L’enfant joyeux court sur un bâton, le vieil- lard morose se traine sur une béquille : quelle différence entre ces deux enfants ? l’espérance et le souvenir.


Tout flatteur rencontre aussi quelqu’un qui le flatte à sa tour. Le ver solitaire renferme en lui d’autres petits vers.


Les jeunes gens tombent à genoux devant leur maitresse, comme l’infanterie devant la