Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/81

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L’homme a presque autant de reproches à se faire s’il est triste que s’il est vicieux ; parce qu’au milieu de l’océan de ses pensées, il peut se créer. un enfer ou un paradis, et mériter ensuite ce qu’il produit lui-même.


De petites maximes immorales suffisent pour anéantir l’amour le plus pur. Comment pourrait-il trouver du repos et de l’harmonie dans un ceur corrompu ?


Une grande activité appliquée à des objets sérieux, finit toujours par nous réconcilier avec la vie.


Les femmes aiment la force sans l’imiter ; les hommes, la tendresse sans la payer de retour.