Page:Jika - La foi et la raison.djvu/122

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Pour reconstituer le drame qui s’est accompli et suivre les événements qui se sont succédé, on n’a qu’à se reporter aux faits et aux circonstances qui ont accompagné l’exécution de Jésus, et aux apparitions successives de celui-ci à ses disciples. Ce sont autant de témoignages qui viendront à l’appui de la thèse que je viens d’émettre.

Et d’abord, un fait hors de doute, c’est la disparition du corps de Jésus du tombeau. Impossible de faire jouer, ici, un rôle quelconque à l’imagination. Comme tu l’as dit, l’illusion est une fausse appréciation, une erreur des sens ; elle nous fait voir ce qui n’est pas, mais elle ne nous cache pas ce qui se voit. Certes, si de la disparition du corps de Jésus nous n’avions que le témoignage de Marie-Magdelaine, on pourrait douter de sa véracité. Elle n’est pas entrée dans le tombeau, elle n’a fait qu’y jeter un coup d’œil et elle pouvait voir trouble ; les larmes l’empêchant de bien distinguer[1]. Mais cette disparition a été cons-

  1. Jean XX, 11.