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chement, car le bruit de leurs contractions est une cause de gêne.

Par la pratique de l’auscultation on peut se rendre compte, non-seulement des bruits normaux, mais encore des bruits accidentels ou pathologiques.

Ce moyen d’exploration a rendu de grands services au diagnostic aussi, peut-on dire avec juste raison, que l’auscultation est une des plus belles conquêtes de la médecine. C’est, en effet, par son aide que l’on arrive à diagnostiquer assez facilement les inflammations du poumon, de la plèvre et les diverses altérations de ces mêmes organes, les affections du cœur, de ses enveloppes et des gros vaisseaux. On peut aussi avoir recours à cette méthode pour diagnostiquer les fractures, les luxations, les inflammations articulaires, etc., etc.

Position. — La position que l’on donne au malade ou à quel qu’une de ses parties peut fournir d’excellents indices pour le diagnostic. On peut, en effet, par ce moyen, distinguer un épanchement pleural d’une induration simple ou double du poumon, les tumeurs adhérentes aux parois abdominales de celles qui ne le sont pas. C’est encore par les diverses positions données aux membres que l’on parvient à constater le symptôme douleur, les luxations, les fractures, etc.

Injections. — Les injections sont pratiquées pour provoquer le rejet d’excréments, de vers, de sang, de pus, qui, une fois constatés, servent au diagnos-