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tic des maladies intestinales. On injecte de l’eau dans le canal de l’uréthre pour savoir si la difficulté ou l’impossibilité du passage de l’urine est due à la présence d’un calcul ou d’un corps étranger. C’est encore par elle que l’on parvient à connaître la profondeur et la direction des fistules.

Gustation. — Le sens du goût est celui que l’on met le moins à contribution à cause des dangers auxquels la gustation peut exposer et de la répugnance qu’elle inspire ; du reste, en ayant recours aux autres moyens d’investigation on obtient facilement les résultats que l’on pourrait espérer en l’employant.

Odoration. — L’odoration est plus féconde en bonnes indications diagnostiques ; ainsi, si l’on a affaire à un phlegmon situé sur une région pourvue d’appareils ligamenteux ou cartilagineux, par l’odorat on peut diagnostiquer si cet abcès est simple ou compliqué de nécrose des appareils fibreux, le pus étant inodore dans le premier cas et fétide d’une façon toute particulière dans le dernier ; c’est encore par lui, que l’on perçoit les odeurs caractéristiques de la gangrène, de la carie des dents, des alvéoles, des os, du nez, etc.

Sondes. — Les sondes de toute forme et de toute espèce sont aussi employées pour recueillir des éléments de diagnostic. À leur aide, on explore les fistules, les clapiers et les conduits naturels. Il