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VIII


Les masques de la mascarade,
passez, vous n’êtes pas celle
dont mon être épris chancelle,
passez sans moi votre parade.

Les barques vers Ophir ou Thulé,
passez, vous ne portez pas celle
à quelles lèvres mon cœur se scelle,
passez sans moi vos traversées.

Chansons des fêtes carillonnées,
restez, si vous chantez celle
qui demeurera mon aimée
et bercez-moi ma destinée.