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78 LES MANUSCRITS DE LÉONARD DE VINCt

taines, paraîtront obscures sur un champ clair, et leurs jambes seront d'autant moins visibles qu'elles approcheront davantage du sol, parce que, en bas, la poussière est plus épaisse et plus dense.

Si tu fais les chevaux courants hors de la mêlée, fais-leur de petits nuages de pous- sière, distants l'un de l'autre de l'intervalle d'un saut de cheval, et que ce petit nuage se voit d'autant moins qu'il est plus éloigné du cheval et alors qu'il soit plus haut, épars et petit. Plus près, qu'il soit plus évident et petit et plus épais.

L'air sera plein de flèches de divers genres ; qui montent, qui descendent, ou qui soient en ligne plane ; et les coups des fusils soient accompagnés de quelque fumée droite à leur but.

Et les figures du premier plan, tu les feras poudreuses, les chevelures et les cils et autres parties lissses, propres à garder la poussière.

Tu feras les vainqueurs courant avec des crinières etautres ornements légers flottant au vent ; avec les cils bas et poussant en avant les membres opposés, savoir s'il envoie en avant le pied droit, que le bras fatigué, retombe.

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