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INTRODUCTION

Les Textes choisis de Léonard de Vinci[1] ont été accueillis avec faveur ; l’Académie Française leur a décerné un prix Charles Blanc, et moins peut-être pour l’importance esthétique de cette vulgarisation que pour la beauté littéraire de certaines pages vraiment égales aux descriptions des plus célèbres écrivains, telles que le Déluge et la Bataille.

Réduire cinq mille pages à trois cent cinquante-sept c’est forcément renoncer à beaucoup de passages notables ; c’est aussi s’obliger à redonner les parties déjà connues et que les devanciers ont justement préférées.

Le choix a toujours l’inconvénient de laisser un doute dans l’esprit du lecteur ; chacun mêle ses préférences et ses tendances à son jugement. L’in-extenso en l’espèce, est impossible, moins à cause de l’étendue qu’en raison du fatras.

Une page de Léonard mérite la même vénération

  1. Léonard de Vinci.Textes choisis. Pensées, Théories, Préceptes, Fables et Facéties, traduits dans leur ensemble pour la première fois d’après les manuscrits originaux et mis en ordre méthodique avec une introduction par Péladan. XXXI fac-similés de dessins et de croquis. Volume in-18 (5e édition) 3.50