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LES MANL'SCRITS DE LEONARD DE VINCI I5I

Le même calorique, qui retient un tel poids d'eau qu'on voit tomber en pluie, l'aspire à la base des monts et l'élève jusqu'à la cîme où l'eau trouve quelques crevasses, les creuse encore et produit les fleuves.

56 r.

L'eau est comme le sang que la chaleur vitale fait circuler dans la tête de l'homme. A la mort, le sang refroidi descend aux par- ties basses : ainsi le soleil échauffant la tête de l'homme, le sang y afOue tellement qu'il force les veines et engendre des douleurs de tête.

Ainsi les veines se ramifient dans le corps de la terre et la chaleur naturelle attire l'eau et la maintient sur les cimes.

L'eau qui passe par un souterrain dans le corps de la montagne sera comme morte et ne s'élèvera pas parce qu'elle n'est pas échaufTée par la chaleur naturel le.

L'eau n'ira d'un endroit à l'autre que si le second est plus bas que le premier. Quant à cette partie de la mer que tu disais, avec une imagination fausse, être si haute qu'elle .<c

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