Page:Léonard de Vinci - 14 manuscrits.djvu/220

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

196 LES MANUSCRITS DE LEONARD DE VINCI

ment, pour assainir la plaie ; pareillement la vie étant tranchée à la cîme du mont, la nature envoie son humidité des plus basses racines au sommet de l'endroit ouvert, et cette humidité ne laisse pas l'endroit man- quer de l'humidité vitale.

77 V.

L'eau qui court près du fond, entre les rocs, sera plus lente que l'autre, à cause des percussions que font les courants.

L'air est d'azur par les ténèbres qu'il a au- dessus de lui, parce que noir et blanc fontazur.

Les mouvements violents s'affaiblissent à mesure qu'ils se séparent de leurs causes.-

Toi qui achètes l'eau à l'once, sache que tu peux fortement te tromper. En effet, si tu prends une once en eau morte et une once en eau courante, contre le trois de ton once, une once près de la surface, une prés du fond, une en travers du fil de l'eau.

Autant le mouvement naturel se sépare de sa course, autant il se fait plus rapide.

78 v. 80 V. Eau — pavillon de Vigevano.

�� �