Page:L’Hypnotisme et les Religions.djvu/112

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inviolable. N’êtes-vous pas faits pour avoir toutes les vertus ? Je vous le demande avec la dernière instance… »


« 18 Octobre.

» À M. Berger.

» Il faut que le secret soit toujours gardé sur l’Enfant prodigue… J’ai mes raisons. Vous ne sauriez me rendre un plus grand service que de dérouter les soupçons du public… »


« 21 Octobre.

» À M. Thiriot.

» Le mensonge n’est un vice que quand il fait du mal. C’est une très grande vertu, quand il fait du bien. Soyez donc plus vertueux que jamais. Il faut mentir comme un diable, non pas timidement, non pas pour un temps, mais hardiment et toujours. Qu’importe à ce malin de public qu’il sache qui il doit punir d’avoir produit une Croupillac ? Qu’il la siffle si elle ne vaut rien, mais que l’auteur soit ignoré ; je vous en conjure au nom de la tendre amitié qui nous unit depuis vingt ans. Engagez les Prevost et les La Roque à détourner les soupçons qu’on a du pauvre auteur. Écrivez-leur un petit mot tranchant et net. Consultez avec l’ami Berger. Si vous avez mis Sauveau du secret, mettez-le du mensonge. Mentez, mes amis, mentez ; je vous le rendrai dans l’occasion… »


Chacun peut maintenant juger par soi-même de quel côté sont les véritables apôtres du mensonge et de la calomnie.