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VI

M. DE FREYCINET ET L’EAU DE LOURDES


OU THÉORIE PHYSIOLOGIQUE DES MIRACLES

Le cerveau n’est pas seulement l’instrument de la pensée, puisqu’il existe dans les animaux, qui ne pensent pas. Le rôle du cerveau est bien plus vaste : c’est un centre d’activité, doué d’instincts spéciaux et d’une sorte d’initiative, dont la mission est de présider à toutes les fonctions de la vie organique et animée ; c’est une source de puissance et de gouvernement, disposant de moyens mystérieux, inconnus à la science de l’homme, pour diriger tous les organes de la machine animale ; c’est en quelque sorte un être à part, distinct de nous-même, ayant ses devoirs propres et les accomplissant à notre insu. Nous ne nous doutons même pas de la manière dont il opère. Si je veux remuer mon