Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/27

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J’allay le voir à l’heure meſme, me doutant bien de l’eſtat où je le trouverois : mais ſon affliction paſſoit de beaucoup ce que je m’en eſtois imaginé.

Je n’ay jamais veu une douleur ſi profonde & ſi tendre ; dés le moment qu’il me vid, il m’embraſſa fondant en larmes : Je ne la verray plus, me dit-il, je ne la verray plus, elle eſt morte, je n’en eſtois pas digne ; mais je la ſuivray bien toſt.

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