Page:La Vallée-Poussin - Les Conciles bouddhiques.djvu/113

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deux doigts » (?), des aliments des deux sortes « non restant » (akrtanirikta), rendaient légale [la pratique des] deux doigts. C'était la sixième pratique, contraire au Sûtra... (6).

En outre, les moines de Vaicali, buvant de la liqueur forte en suçant comme les sangsues, rendaient légale [la liqueur forte] à raison de maladie, C’était la septième pratique, contraire au Sûtra (7).

En outre, les moines de Vaicalï, ayant agité une pleine mesure (drona) de lait frais et une pleine mesure de lait caillé, mangeant [cette préparation] en dehors du temps, rendaient légale [cette pratique] à raison du mélange. C’était la huitième pratique, contraire au Sûtra.,.. (8)

En outre, les moines de Vaiçalî, employant une natte neuve, sans avoir attaché autour une bande, large d’une coudée de Sugata, prise à la vieille natte, rendaient légale la natte. C’était la neuvième pratique, contraire au Sûtra.... (9).

En outre, les moines de Vaiçâlî, prenant des vases à aumônes qui soient ronds, purs, dignes de culte ; les ayant oints d’odeurs, parfumés de parfums, ornés de diverses fleurs odorantes ; les plaçant sur la tète d’un moine [ou de moines] munie d’un coussin ; parcourant les routes, places, carrefours, disant : Citadins et vous qui êtes venus de tout pays, nombreux habitants de Vaiçâlî, vous qui êtes sages, écoutez ! Ce pâtra est un jxltra « porte- bonheur » [hliadra). Y donner, c’est donner beaucoup ; ou bien qui le remplira obtiendra un grand fruit, un grand avantage {anuçamsa) , une grande activité, un grand développement ». Et recevant dans ce [vase] or, argent, pierres précieuses, ils en jouissent et rendent légal l’or et l’argent. C’était la dixième pratique, contraire au Sûtra (10).